Rappel sur le rôle et le fonctionnement du CPAS, la loi sur le revenu d’intégration sociale, conditions d’octroi,
prise de décision, notification et recours, contenu et signature du contrat.
L’aide sociale et ses différentes formes (aide matérielle, juridique, sociale, éducative, aide urgente, aide au logement,
aide médicale), conditions d’octroi, l’aide à certaines catégories de personnes (les mineurs, les étrangers, les personnes
en séjour illégal), compétence territoriale du CPAS, obligations du CPAS incompétent,
les remboursements, les débiteurs d’aliments.
Formation assurée par : Ana Somoano, Floriane De Stexhe et Constance Desmoort
Module de 2 jours
Tribunal de la famille, filiation, nom de famille et prénom, autorité parentale, tutelle civile, mariage et cohabitation légale, mesures relatives aux enfants en cas de séparation des parents (audition du mineur, hébergement, droit aux relations personnelles, obligation alimentaire, abandon de famille et non représentation d’enfant, etc..)
Formation assurée par : Edwige Barthelemi et Aude Macaigne
Module de 2 jours
Quand un refus d’inscription est-il légalement admissible ?
Quels sont les recours possibles ?
La «finançabilité» : de quoi s’agit-il ?
Comment la calcule-t-on ?
Approche générale, questions spécifiques et exercices pratiques collectifs.
Les jurys sont souverains, mais la liberté académique n’est pas absolue : motivation, composition, critères de délibération et principe d’égalité entre les étudiant.e.s face aux décisions.
Question d’actualité : quid de la côte absorbante ?
Procédures particulières dans l’enseignement supérieur : approche ponctuelle des sanctions disciplinaires, PAE, VAE, de l’enseignement inclusif et des règles applicables aux étudiants non-résidents et inscrits au secteur de la santé.
Obligation scolaire, le droit à l’instruction, le libre choix de l’école, l’organisation de l’enseignement, les classes passerelles pour primo-arrivants, la discipline et les exclusions, les recours, la fréquentation scolaire, la sanction des études et le passage de classe, les certificats et diplômes, les recours contre les décisions des conseils de classe, les centres PMS, l’articulation du monde de l’enseignement avec l’aide à la jeunesse, …
Le secret professionnel, tout le monde connait !
Mais que couvre exactement cette obligation ?
Quelle est son étendue ?
Et quels sont les cas où le professionnel doit impérativement se taire ou
dispose de la faculté de parler, et sous quelles conditions ?
Au départ de mises en situation concrètes, cette formation vise à donner toutes les clés pour comprendre la portée légale et ses limites, afin d’en faire un outil d’accompagnement qui donne du sens.
Formation assurée par : Fabienne Druant et Xavier Polfliet
Module de 2 jours
Protection judiciaire de la jeunesse : compétence du tribunal de la jeunesse à l’égard des parents, du mineur ayant commis un fait qualifié infraction, les différents acteurs (police, procureur du Roi, juge de la jeunesse, SPJ, les institutions,...), procédure devant le tribunal de la jeunesse, compétences du juge de la jeunesse, droits de la défense, mesures applicables, recours, réforme. Quelles approches le législateur a-t-il choisi dans le cadre des réformes successives en la matière?
A quel texte se référer si vous êtes à Bruxelles? Aide à la jeunesse en Communauté française et à Bruxelles : rôles du Conseiller, du Directeur de l’aide à la jeunesse, du tribunal de la jeunesse dans le cadre du décret, la notion d’accord, les conséquences d’un désaccord, l’aide aux enfants victimes de maltraitance.
Quand l’enfant est-il en danger? Y a-t-il une différence à être un jeune «en difficulté»? Comment ces notions s’articulent-elles avec celle de santé mentale?
Formation assurée par : Camille Degraux, Johanne Wyns et Régine Cornet d'Elzius,
Module de 2 jours
Le droit pénal s'applique aussi dans le cadre des mesures protectionnelles. Par ailleurs, qu'il soit victime ou auteur, le mineur peut être pris en charge ou sollicité par le droit ou les juridictions pour adultes. Comment cela se passe-t-il en cas de désaisissement ? Comment se passent les auditions d'enfants victimes, etc. ? Existe-t-il des aménagements liés à la minorité du jeune ?
Formation assurée par : Christophe Stenmans, Edwige Barthelemi et Régine Cornet d'Elzius
Module de 2 jours
Quand la police peut-elle effectuer des contrôles d'identité et des fouilles ?
Dans quels cas peut-elle utiliser la contrainte (menottes, etc.) ?
Peut-elle gifler un jeune ?
En cas d’arrestation combien de temps un jeune peut-il rester au poste, ses parents doivent-ils être avertis ?
Un jeune victime peut-il seul déposer plainte, peut-il se faire accompagner dans le cadre d'une audition… ?
Quelles démarches et quels recours en cas d’abus ou de négligence de la police ?
Ces questions seront abordées lors de cette formation qui tentera de délimiter, sur base de cas concrets, le cadre d'intervention de la police face au mineur et les droits de ce dernier, sans oublier des conseils pratiques aux professionnels qui l’accompagnent.
Formation assurée par : Mathieu Beys (juriste) et Van Malderen Gabriel
Module de 2 jours
Autorité parentale (accord au SAJ, gestion des biens, traitement médical et vie affective, …), émancipation, domicile, capacité du mineur (signature, rescision pour lésion), obligation alimentaire, le mineur et la banque, le contrat de travail (signature et revenus du mineur), allocations familiales, mutuelle, le jeune et la justice (constitution partie civile, action en justice pour obligation alimentaire), l’aide juridique gratuite, etc…
Formation assurée par : Nathalie Goebels, Clémentine Joskin
Module de 2 jours
Qui sont les MENA ? Détermination de l'âge, demande de séjour, spécifique aux mineurs, recours, autres types de séjour, retour, capacité à agir en justice, la tutelle et les autres substituts de l'autorité parentale, le logement chez des personnes privées ou en centre d'accueil ou en institution, les moyens de subsistance, la scolarité et le "DASPA", le minerval, l'équivalence des diplômes, la sécurité sociale (mutuelle, allocations familiales),quelles protections contre les violences liées au genre ?.
Formation assurée par : Cécile Ghymers, Darya Garegani, Keyla Lumeka
Module de 3 jours
Comment fonctionne internet ?
Quid de la protection des données à caractère privé ?
Qu’est-ce que le droit à l’oubli ?
Et le droit à l’image ?
Quelles sont les limites au droit d’expression ?
Quelle est la responsabilité des jeunes, des parents, des travailleurs sociaux ? Etc…
Formation assurée par : Sandra Gérard, Valériane Reibel
Module de 2 jours
L’exploitation et la traite des enfants, notamment sexuelle, sont une réalité encore méconnue, tant au niveau du grand public que des professionnels. Pourtant, elles affectent de nombreux enfants à travers le monde, en ce compris en Belgique.
Quelles sont les différentes manifestations de l’exploitation des enfants ? Quelles en sont les conséquences ? Quel est le lien entre exploitation et traite ? Sont-elles toutes deux sanctionnables ?
Les droits de l’enfant sont garantis par des lois, des traités et des conventions, dont la Convention des droits de l’enfant des Nations Unies. Mais que faire si ces droits ne sont pas respectés ?
Comment réagir ? Comment s’assurer que les droits deviennent effectifs ?
Cette formation abordera les mécanismes existants au niveau international, dont le rôle et la fonction du Comité des droits de l’enfant et les mécanismes de contrôle des droits fondamentaux des Nations Unies.
Que peut faire le Comité des droits de l’enfant s’il reçoit une plainte d’un enfant qui estime que ses droits ne sont pas respectés ? Quels autres recours sont possibles ?
Quels sont les avantages et inconvénients de chaque recours ? Et quels sont les effets des décisions ?
Formation en présentiel hautement interactive
Les enfants migrant·e·s sont particulièrement vulnérables à la violence, à la fois physique, psychologique, verbale, sexuelle et à toutes les formes de négligence, aussi bien pendant le trajet migratoire que dans les pays de transit ou d’accueil.
Cette formation vise à sensibiliser à la violence vécue par les enfants migrant·e·s et aux moyens de la prévenir, de la détecter et de la signaler.
Elle s’adresse aux professionnel·le·s du réseau d’accueil des enfants migrant·e·s, des structures d’aide et de soutien, aux tuteurs MENA, aux avocats … souhaitant en apprendre davantage sur les violences vécues par les enfants migrant·e·s.
La finalité de la justice restauratrice est de permettre aux gens de voir le monde et la société d’une autre manière, d’impulser de l’innovation pour qu’ils apprennent à communiquer.
Elle met en avant non pas la répression mais la prise de conscience du mal causé et de ses conséquences pour restaurer un dialogue entre toutes les parties impliquées.
Force est toutefois de constater qu’elle reste méconnue et trop peu utilisée. Elle n’est souvent pas perçue comme une « vraie justice ».
Cette formation vise donc à informer et sensibiliser à ce mode de justice pour ce qui concerne les enfants (mineurs), à mieux comprendre les enjeux et son intérêt tant pour l’auteur de l’infraction que pour la victime et la société dans son ensemble.
Il s’agira aussi de réfléchir au lien entre la justice restauratrice et la notion de « justice adaptée aux enfants » et les droits de l’enfant en général.
Formation assurée par : Catherine Piron et Géraldine Mathieu
Module de 1 jour
Un·e enfant peut être privé·e de son milieu familial dans diverses situations : suite à une mesure d’aide à la jeunesse (volontaire ou contrainte), de protection de la jeunesse (placement en Institution Publique de Protection de la Jeunesse IPPJ ou dans une institution privée), ou à des mesures d’aide et de protection pour enfants porteurs·euses de handicap, ayant des troubles de santé mentale ou étant en situation de migration.
Quels droits spécifiques sont applicables à ces enfants ? Comment les faire respecter et permettre aux enfants de participer à tous les stades des décisions qui les concernent ?
C’est à ces questions que tentera de répondre cette formation d’un jour.
Cette formation est un module d'une journée en présentiel
Le Conseil de l’Europe a adopté en 2010 des « Lignes directrices sur une justice adaptée aux enfants » destinées à améliorer leur accès à la justice et leur prise en charge par celle-ci.
Rédigées pour être utilisées par des professionnels travaillant dans les systèmes de justice pénale, civile ou administrative, ces directives abordent des thèmes tels que la famille, le besoin de respect ainsi que l’importance pour les enfants et les jeunes d’être écoutés et, dans la mesure du possible, entendus.
Au terme de cette formation, les participants auront une connaissance approfondie de ces lignes directrices et seront à même de questionner leur pratique et le fonctionnement du système de justice pour s’assurer qu’ils sont adaptés aux enfants.
Formation assurée par : Benoît Van Keirsbilck et Eva Gangneux
Module de 1 jour
La Belgique est actuellement en cours d’examen d’une loi qui lui permettrait de se positionner comme soixante-quatrième pays au monde à interdire expressément les violences dites éducatives ordinaires à l’égard des enfants, y compris au sein de la famille.
Mais, lorsqu’on aborde la « violence dite éducative ordinaire », de quoi parle-t-on exactement ?
Quelles sont les conséquences de ce type de violences sur le développement de l’enfant ?
Qu’en pense le Comité International des Droits de l’Enfant ? Quels sont les moyens d’action pour faire évoluer les mentalités, et à quoi peuvent bien ressembler des outils concrets d’éducation bienveillante ?
Cette formation tâchera d’apporter des pistes de réponses à ces différentes questions au moyen de méthodologies participatives.
Formation assurée par : Emmanuelle Vacher et Géraldine Mathieu
Module de 1 jour
Cette formation est un module d'une journée en présentiel
Que recouvre la notion d’ «origines» et qu’est-ce qui la distingue de celle connexe de «filiation» au sens juridique du terme ?
Comment approcher la notion de «secret» et les effets toxiques des secrets de famille, notamment ceux portant sur les origines de l’enfant ?
Quelles sont les situations dans lesquelles un enfant pourrait être privé du droit de connaître ses origines ?
Quelles sont les réponses apportées d’un point de vue juridique, tant au niveau interne qu’international ?
Quelles sont les pistes de solution pour une meilleure protection du droit de l’enfant à la connaissance de ses origines ?
Formation assurée par : Michèle Van Egten et Géraldine Mathieu
Module de 1 jour
Il est également possible d'organiser des formations au droit des jeunes à la demande
d'équipes de travail, compte tenu des besoins spécifiques de celles-ci.
Ces formations peuvent être assurées dans différentes villes.
Pour étudier ensemble le contenu et les modalités des formations dont vous avez besoin
veuillez prendre contact avec nous.