Jeunesse & Droit

Témoins pas moutons

Une bousculade ou un message désagréable ne sont pas des actes trop graves en eux-mêmes… mais si cela se répète, que le rapport de force n’est pas équilibré, qu’une personne souffre, cela devient alors grave.

Parfois, il ne s’agit pas d’un·e ami·e assez proche, on se dit peut-être : «cela ne me concerne pas » ou «ne nous mêlons pas des affaires des autres». On a donc l’impression que ce ne serait pas bien d’agir et que les proches de cette personne s’en occuperont bien. On ne se sent pas concerné·e.

Et puis aussi, c’est peut-être parce qu’on a peur d’être différent.e des autres, de se mettre en pleine lumière : si on réagit, on va se faire juger, remarquer, on a peur que l’on se moque de nous et de notre sensibilité…


Et dans les situations les plus tendues, on a peur des représailles, que cela se retourne contre nous et que l’on devienne victime à notre tour. Et puis, on pense que l’on n’est pas capable de changer les choses, que ce que l’on va faire ne servira à rien… alors on ne bouge pas, on se tait, on fait comme tout le monde…


Ne soyons pas des moutons !


Non, regardons les choses en face, aidons non seulement nos ami·e·s, mais les autres aussi; n’ayons pas peur d’être jugé·e·s et soyons fiers d’oser ; agissons à plusieurs et/ou avec des adultes pour ne pas se mettre en danger, et ensemble, confinons le harcèlement.

 

Les petits pas pour aborder différemment une situation de harcèlement