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Le 8 février 2017 

 

 

Communiqué de presse

 

 

Pour le DOSSIER de son premier numéro de l’année 2017, le JDJ se penche sur le Comité de Vigilance en Travail Social (CVTS) qui nous présente son Manifeste du travail social. Catherine Bosquet, membre du bureau du CVTS nous explique le contexte qui a encouragé cette mise à plat des « fondamentaux du travail social ». Conscient que le manifeste suscite questions et parfois inquiétudes, le CVTS poursuit sa démarche d’information et de soutien à la réflexion auprès des professionnels qui le sollicitent.

Nous sommes allés à la rencontre de Viviane Theys, directrice de l’AMO Globul’in (Dinant) pour sonder la façon dont ce manifeste pouvait être accueilli dans le secteur « jeunesse ». Cette interview fait apparaître que si des questionnements éthiques et déontologiques sont fréquemment discutés en équipe, l’arrivée d’un document tel que le manifeste ne crée pas nécessairement l’émoi, ce qui surprend parfois cette professionnelle avertie.

L’article d’Isabelle Dubois, superviseuse et formatrice chez RTA, vient utilement prolonger la discussion relative aux influences que peut subir le travail social, en remettant la relation entre le travailleur et l’usager au cœur du propos et en déclinant une analyse de « La dimension sociale et politique du secret professionnel ».

En suite de programme, LES BONNES FEUILLES à la découverte de l’ouvrage de Géraldine Mathieu, Le secret des origines en droit de la filiation (Wolters Kluwer, 2014). La préface de Jacques Fierens ne manquera pas d’initier le lecteur aux questionnements sur les origines, le cœur des travaux de la maître de conférences à l’Université de Namur et chargée de projets pour l’ONG Défense des Enfants International. L’auteure a également choisi de publier l’extrait de son ouvrage qui s’attache à cerner l’enjeu de la levée du secret sur les origines.

En outre, Géraldine Mathieu propose un commentaire de la décision de la Cour d’appel de Bruxelles du 30 août 2016, en présentant « Les garanties procédurales reconnues aux mineurs étrangers en conflit avec la loi ». Décision que vous retrouverez dans la rubrique JURISPRUDENCE.

À lire également, la FICHE JDJ, réalisée par Alice Van Caillie, diplômée en droit (ULB) sur « Les soins de santé des mineurs étrangers non accompagnés (M.E.N.A.). », dans laquelle la juriste reprend les dispositions qui s’appliquent en la matière.

JEUNES À DROITS présente le Projet vidéo jeunes réfugiés et LGBTQI à travers les expériences croisées de trois protagonistes : Raïssa de l’association Why Me, Victoria preneur de son et compositrice de la musique du projet ainsi que Amélie Roucloux chargée de projets et de recherches pour Les CHEFF. Ce projet a pour objectif « d’alerter les personnes sur ce qui se passe, et de se demander comment trouver ensemble des solutions pour améliorer l’accueil des demandeurs d’asile, leur parcours, l’aide pour leur intégration ». Pour regarder les vidéos : http://www.jeunesseetdroit.be/videos.php

Enfin, les échos d’ICI et d’AILLEURS nous baladent, tandis que les BÉSICLES de JiJi se régalent ! Pensez à consulter l’AGENDA.

Bonne lecture,

Et encore une bonne année 2017 à contre-courant de la morosité ambiante !


Au sommaire du JDJ 361

 

ARTICLES

1

Éditorial : À contre-courant de la morosité ambiante,

Caroline De Man et Benoît Van Keirsbilck

8

Le travail social : empêché ?

Comité de Vigilance en Travail Social

11

Le Comité de Vigilance en Travail Social présente : le Manifeste du travail social,

Interview de Catherine Bosquet

14

Comment le manifeste du travail social est-il accueilli par les travailleurs sociaux ?

Interview de Viviane Theys

16

La dimension sociale et politique du secret professionnel,

Isabelle Dubois

22

Bonnes feuilles : Le secret des origines en droit de la filiation,

Géraldine Mathieu

28

Les garanties procédurales reconnues aux mineurs étrangers en conflit avec la loi,

Géraldine Mathieu

36

Fiche-JDJ : Les soins de santé des mineurs étrangers non accompagnés (M.E.N.A.). Quelles sont les dispositions qui s’appliquent ?

Alice Van Caillie

JURISPRUDENCE

Bruxelles - Ch. Jeun. – 30 août 2016, 2016/PJ/281

Protection de la jeunesse – Faits qualifiés infractions – Comparution devant le juge de la jeunesse – Absence d’interprète devant le juge et pour l’entretien avec l’avocat – Absence de force majeure – Droits de la défense – Non respectés – Annulation de l’ordonnance.

41

JEUNES À DROITS

42

Jeunes à droits : Projet vidéo jeunes réfugiés et LGBTQI: regards croisés

CDM

Ici et ailleurs...

Au nom de l’enfant

Nouvelle règle pour l’attribution du nom de famille de l’enfant (ajout à l’art. 335 du C.c.) : «En cas de désaccord, l’enfant porte les noms du père et de la mère accolés par ordre alphabétique dans la limite d’un nom pour chacun d’eux. Lorsque le père et la mère, ou l’un d’entre eux, portent un double nom, la partie du nom transmise à l’enfant est choisie par l’intéressé. En l’absence de choix, la partie du double nom transmise est déterminée selon l’ordre alphabétique» (Loi du 25/12/2016 modifiant les articles 335 et 335ter du Code civil relatifs au mode de transmission du nom à l’enfant – M.B. 30-12-2016).

Le pouvoir mystificateur des mots

Il n’est pas sûr qu’en Australie, ils connaissent M. van de Kerchove, l’inventeur de ce concept («Des mesures répressives aux mesures de sûreté et de protection. Réflexions sur le pouvoir mystificateur du langage », RDPC 1976-77, pp. 245-279), mais ils savent très bien le mettre en œuvre. 24 heures après que la Cour d’appel de Victoria ait considéré qu’il était illégal de transférer un mineur dans la prison de haute sécurité pour adultes, le Gouvernement australien a trouvé la parade : il a rebaptisé la prison en centre de détention pour jeunes. L’inadaptation des lieux, l’utilisation abusive de la mise en isolement, les toutes petites cellules, la limitation du temps en extérieur ou pour des activités, l’abus d’utilisation des menottes, n’ont pas disparu pour autant. Lapin, je te baptise carpe et le tour de passe-passe est joué.

On fait n’importe quoi …

Le Conseil d’État s’est montré très critique par rapport à la proposition de loi de la N-VA obligeant les travailleurs des institutions de sécurité sociale à dénoncer au procureur du Roi tout indice de l’existence d’une infraction terroriste et mettant à néant le secret professionnel des travailleurs sociaux (Alter Echos n° 435, du 20/12/2016). Il aurait suffi d’indices d’infractions terroristes, sans autres précisions. «L’obligation générale de communiquer des renseignements et pas seulement celle liée à une infraction terroriste existante… aurait un champ d’application à ce point étendu qu’elle affecterait le secret professionnel dans sa substance». Conclusion : l’État doit remettre l’ouvrage sur le métier ; gageons que ce n’est pas la dernière tentative.




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