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5 octobre 2018   

Communiqué de presse

L’EDITO du mois souligne le dégoût que nous éprouvons face à la décision du gouvernement d’enfermer des enfants dans des « unités familiales » et le jeu politique qui l’accompagne… Migration, détention…élections ?

En TRIBUNE, le philosophe Etienne Balibar s’insurge contre les violences faites aux migrants et se positionne « Pour un droit international de l’hospitalité » (p. 3).

Ensuite, le Service droit des jeunes de Bruxelles et la Ligue des Droits de l’Homme nous font part de leur Avis au sujet de l’avant-projet de décret relatif aux modalités de participation à la concertation visée à l’article 458ter du Code pénal et fixant pour la Communauté française ladite concertation (p. 5). Le secret professionnel aura-t-il toujours du sens ? L’avant-projet de décret est à consulter dans la rubrique DOCUMENTS (p. 10).

La rubrique JEUNES A DROITS vous propose un article d’étudiantes du master en journalisme de l’ULB qui ont voulu donner la parole à des jeunes femmes autistes. Sois normale et tais-toi : enquête sur l’autisme féminin par Sonia Romero Ruiz, Maud Wilquin, Justine Massut et Mathilde Mettens (p. 15).

Ce mois-ci, la JURISPRUDENCE (p. 21) est consacrée aux droits sociaux des MENA. Pour commencer, le Comité européen des droits sociaux s’est penché sur leurs droits sociaux et économiques ainsi que leurs conditions d’accueil en France, et ce n’est pas glorieux… (Comité Européen d’Action Spécialisée pour l’Enfant et la Famille dans leur Milieu de Vie c. France, 24 janvier 2018). Ensuite, le Tribunal du Travail de Bruxelles remet les pendules à l’heure et rappelle, entre autres, que concernant les MENA, l’intervention du CPAS est prioritaire et celle de l’Aide à la jeunesse subsidiaire (1er décembre 2016 (15ème ch.), 7 août 2013 (15ème ch.), 15 juin 2017 (16ème ch.) et 26 juin 2017 (16ème ch.)).

Pour clôturer ce numéro, Dimitri Fréson du Service droit des jeunes de Bruxelles a rédigé la fiche JDJ sur le droit à l’aide sociale des MENA (p. 39).

Ne manquez pas la rubrique ICI et AILLEURS pour quelques brèves sur des thématiques variées, ni les BESICLES de JiJi, le correcteur infernal à qui rien n’échappe, tenez-vous-le pour dit !

Et pour clôturer ce numéro, n’oubliez pas la page AGENDA.

Bonne lecture !

 

Au sommaire du JDJ 377

ARTICLES

1

Éditorial : Migration, détention… élections ?
Florence Bourton et Benoît van Keirsbilck

3

Tribune : Pour un droit international de l’hospi­talité,
Étienne Balibar

5

Avis au sujet de l’avant-projet de décret relatif aux modalités de participation à la concertation visée à l’article 458ter du Code pénal et fixant pour la Communauté française ladite concertation,
Service droit des jeunes de Bruxelles et Ligue des Droits de l’Homme

DOCUMENT

10

Parlement de la Communauté française - Avant-projet de décret relatif aux modalités de partici­pation à la concertation visée à l’article 458ter du Code pénal et fixant pour la Communauté française ladite concertation - Session 2017-2018

JEUNES À DROIT

15

Sois normale et tais-toi : enquête sur l’autisme féminin,
Sonia Romero Ruiz, Maud Wilquin, Justine Massut et Mathilde Mettens

JURISPRUDENCE

21

Comité européen des droits sociaux – Comité Européen d’Action Spécialisée pour l’Enfant et la Famille dans leur Milieu de Vie (EUROCEF) c. France – 24 janvier 2018

Droit des étrangers – MENA – Droits sociaux et économiques – Conditions d’accueil et d’ac­compagnement – Carences du dispositif français – Détention – Test osseux – Insécurité juridique du recours – Défaut d’accès à l’éducation, aux soins de santé, à l’assistance sociale et médicale – Hébergement inapproprié – Défaut de provision d’un abri

28

T.T. Bruxelles, 15ème ch. - 1er décembre 2016

Droit des étrangers – Aide sociale – MENA – Tuteur – Notions – Intervention prioritaire du CPAS – Subsidiarité de l’Aide à la jeunesse

30

T.T. Bruxelles, 15ème ch. – 7 août 2013

Droit des étrangers – Aide sociale – MENA – Tuteur – Notions – Intervention prioritaire du CPAS – Subsidiarité de l’Aide à la jeunesse

33

T.T. Bruxelles, 16ème ch. – 15 juin 2017

Droit des étrangers – Aide sociale – MENA – Tuteur – Notions – Intervention prioritaire du CPAS – Subsidiarité de l’Aide à la jeunesse

36

T.T. Bruxelles, 16ème ch. – 26 juin 2017

Droit des étrangers – Aide sociale – MENA – Tuteur – Notions – Intervention prioritaire du CPAS – Subsidiarité de l’Aide à la jeunesse – Prime d’installation

FICHE - JDJ

39

Le droit à l’aide sociale des Mineurs étrangers non accompagnés,

Dimitri Fréson, Service droit des jeunes de Bruxelles

 

Ici et ailleurs

 Aide à la jeunesse : prolongation des mesures…

Mme Sonja Becq a déposé le 24 avril 2018 une pro­position de loi visant à pro­longer l’aide à la jeunesse au-delà de l’âge de la majo­rité (DOC 54 3053/001). L’exposé des motifs nous apprend qu’elle vise certains jeunes adultes, sortis du sys­tème d’aide ou de protec­tion de la jeunesse, qui font face à une problématique multiple et complexe qui constitue un risque sérieux pour leur intégrité physique et leur sécurité et pour celle de la société. Le risque de commettre des faits graves est trop élevé pour les «lâ­cher» dans la société sans plus aucune forme d’aide ni d’accompagnement. Le pro­jet prévoit donc la poursuite de l’aide contrainte sous forme de suivi du jeune par une équipe pluridiscipli­naire qui peut conseiller le juge de la jeunesse de pro­longer la mesure pour 6 mois dès avant les 18 ans, pour éviter toute rupture (avec possibilité de prolon­gation annuelle jusqu’aux 23 ans).

… oui, mais non !

Si on comprend la dé­marche, l’initiative a de quoi étonner : cette matière ne relève plus du fédéral mais des communautés. C’est d’ailleurs très clai­rement ce qu’a rappelé le Conseil d’État dans un avis (n° 63.510/3 du 15 juin 2018) lapidaire (voire un peu agacé parce qu’on lui fait perdre son temps tout en le bombardant de pro­jets plus urgents les uns que les autres !). Reste qu’on se souviendra des débats sur la prolongation des mesures jusqu’à 26 ans lors des dis­cussions autour du Code de la prévention, de l’aide et de la protection de la jeunesse en Communauté française. À l’issue de ceux-ci, c’est l’âge de 22 ans qui a été retenu pour l’aide vo­lontaire, 20 ans pour l’aide contrainte. Et pour la Dé­putée Sonja Becq, pour cer­tains jeunes, c’est trop tôt. Si sur le plan législatif, la chose est entendue (pour quelques années), sur le plan social, le problème reste entier pour certains jeunes.

 

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